Le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques est un dérèglement hormonal qui peut avoir une origine centrale (cerveau) ou périphérique (ovaires) et qui engendre une sécrétion excessive d’androgènes.

En fait, les mots kyste et polykystique prêtent à confusion car il s’agit de follicules qui n’arrivent pas à maturation et qui s’accumulent dans les ovaires.

Ce trouble endocrinien est très fréquent. Il est à l’origine, notamment, d’infertilité par absence ou troubles de l’ovulation, d’hirsutisme et de troubles métaboliques. Le SOPK est, aujourd’hui, la principale cause d’infertilité par anovulation.

Par ailleurs, il évolue au cours de la vie et peut conduire à des complications cardio-vasculaires, au diabète de type 2, entre autres, mais il peut aussi augmenter le risque de cancer de l’endomètre. D’où l’importance d’accompagner et de suivre les femmes concernées le plus tôt possible et pendant toute leur vie.

Selon l’OMS, on estime qu’1 femme sur 7 dans le monde est atteinte par le SOPK mais que 70% d’entre elles ne sont pas encore diagnostiquées. L’association SOPK Europe avance, quant à elle, le chiffre de 2.5 millions de femmes concernées en France. Mais la prévalence du SOPK montre une disparité au sein de l’Union Européenne. Le nombre de cas est, en effet, bien plus important en Europe Occidentale.

Sur quels critères est posé le diagnostic du SOPK et quels sont les signes associés ?

Le diagnostic médical repose sur des critères validés par une communauté de scientifiques en 2003 et ce, après exclusion d’autres pathologies endocriniennes.

Les critères de Diagnostic et les différents types de SOPK

Les trois critères, dits de Rotterdam, sont les suivants :

  • Dysovulation ou anovulation (irréguliers, cycles longs ou absence de cycle)
  • Signes cliniques et/ou biochimiques d’hyperandrogénie
  • Ovaires  polykystiques à l’échographie avec d’autres critères ici : présence d’au moins 12 follicules de 2 à 9 mm de diamètre et/ou volume ovarien de plus de 10 ml

Le diagnostic de SOPK sera posé si deux des trois critères sont présents. Attention, à l’adolescence, les modifications physiologiques peuvent se confondre avec des signes du SOPK. L’utilisation de ces critères n’est donc pas retenue pendant cette période et ne sont finalement utilisés qu’après huit années de menstruations.

Ces critères permettent aussi de définir différents phénotypes qui conduiront à une prise en charge spécifique.

  • Phénotype A : « SOPK classique » le plus fréquent et le plus sévère, les 3 critères présents
  • Phénotype B : ovaires normaux avec une hyperandrogénie et des troubles du cycle
  • Phénotype C : « SOPK ovulatoire » : hyperandrogénie et ovaires polykystiques
  • Phénotype D : troubles de l’ovulation et ovaires polykystiques

Signes accompagnant le SOPK

Ces signes ne sont pas tous présents chez les femmes atteintes par le SOPK et, rappelons le, ils ne permettent pas de poser le diagnostic :

  • Des règles irrégulières, espacées ou absentes
  • Une pilosité très importante au niveau du visage ou sur le corps (hirsutisme)
  • Une perte de cheveux pouvant aller jusqu’à l’alopécie
  • Un surpoids, une prise de poids ou une difficulté à en perdre, de la graisse abdominale
  • Une résistance à l’insuline ( dans 50 à 70% des femmes atteintes de SOPK)
  • De l’acné
  • Une peau grasse
  • Des tâches foncées sur la peau (Acanthosis nigricans) au niveau des aisselles, de la nuque et des plis cutanés
  • Des difficultés pour avoir un enfant
  • Une fatigue importante
  • Des troubles de l’humeur
  • Une anxiété ou de la dépression
  • Des ronflements et une apnée du sommeil (en lien avec le surpoids et l’obésité)

Evolution du SOPK

Le SOPK peut prendre différents aspects au cours de la vie des femmes avec, à partir de 45 ans, la mise en place d’un syndrome métabolique et d’une intolérance aux hydrates de carbone. Ces symptômes peuvent évoluer après 55 ans vers du diabète de type 2, des risques d’infarctus et d’AVC. On observe aussi une augmentation du risque de cancer de l’endomètre.

 

Quelles sont les causes, les facteurs impliqués dans le SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystique est d’origine multifactorielle. Il pourrait s’agir d’une combinaison de facteurs pouvant intervenir  et/ ou favoriser son développement. Parmi ces facteurs, nous trouvons :

  • Des déséquilibres hormonaux
  • Des prédispositions génétiques et une action de l’épigénétique
  • L’exposition à des perturbateurs endocriniens
  • Une dysbiose intestinale
  • Une inflammation chronique de bas grade et un stress oxydant important
  • Un stress physique et émotionnel
  • Notre style de vie (alimentation moderne, manque d’activité physique, tabac, alcool, drogues)
  • Le surpoids et l’obésité

Revenons sur certains d’entre eux.

Des déséquilibres hormonaux

Ces déséquilibres peuvent être liés notamment à des dysfonctionnements de l’axe hypothalamus – hypophysaire et des ovaires mais aussi à des troubles dans le transport des hormones.

L’Axe hypothalamus – hypophyse 

La sécrétion pulsatile du GnRH par l’hypothalamus est perturbée impactant, ensuite, celles de la LH et FSH au niveau de l’hypophyse. Une fréquence basse de ces pulses stimulera la synthèse de la FSH alors qu’une fréquence élevée concernera celle de la LH.

Rappelons que ces deux hormones, LH et FSH,  agissent sur la maturation et la croissance des ovocytes dans les follicules et que c’est le pic de LH qui permet l’ovulation c’est-à-dire de l’expulsion d’un ovocyte mature après rupture de son follicule.

La LH agit aussi sur les ovaires pour stimuler la synthèse des œstrogènes, de la progestérone et d’androgènes.

Voici quelques points à retenir :

  • Dans un cycle normal, en phase folliculaire, le ratio LH/FSH est voisin de 1
  • Les taux de LH et le ratio LH/FSH sont augmentés dans le SOPK avec une baisse du taux de FSH ;  LH/FSH>2
  • La maturation folliculaire et l’ovulation dépendent d’une « fenêtre de concentration en LH », concentration qui ne doit donc pas être trop haute, ni trop basse.

Les Ovaires

La synthèse d’androgènes est plus élevée que la normale lors du SPOK. Cette production est en lien avec le taux élevé de LH.

Cette hyperandrogénie peut être encore majorée en cas de résistance à l’insuline et en cas de stress. Ce dernier agit, en effet, sur les glandes surrénales qui vont produire du cortisol, de la DHEA et de la SDHEA. Ces deux dernières agissent comme des pro-hormones car elles sont, à leur tour, transformées en œstrogènes et en androgènes dans le foie ainsi que dans les tissus périphériques (tissus adipeux et cutané).

Le transporteur d’hormones SHBG

Autre paramètre qui peut intervenir, la baisse du taux de SHBG (Sex Hormone-Binding Globulin) . Celle-ci véhicule les androgènes et les œstrogènes. Un manque de transporteur aura , pour conséquence, un taux d’hormones libres plus importants. Ce transporteur est notamment diminué en cas de surpoids, d’obésité, d’hypothyroïdie et de taux d’androgènes élevés.

Cela peut donc conduire ou aggraver une hyperandrogénie qui peut, ensuite, évoluer en une insulinorésistance puis un hyperinsulinisme, des dyslipidémies, au diabète de type 2 et à de l’obésité.

Génétique et épigénétique

Une vingtaine de gènes ont déjà été identifiés mais cela n’expliquerait que 10% des cas seulement. Des études ont, par ailleurs, montré que les femmes ayant des mères atteintes de SOPK ont plus de risques de développer ce syndrome (prédispositions) ; phénomène en lien avec l’épigénétique.

Parmi ces gènes, certains interviennent dans le métabolisme, la sensibilité à l’insuline ou la régulation hormonale. Leur expression (synthèse de protéines) peut être modifiée par l’environnement sans que la séquence d’ADN ne le soit.  Ils peuvent être ainsi « allumés » ou au contraire « éteints ».  C’est ce que l’on appelle l’épigénétique.

Cela se traduit, au niveau moléculaire, par des modifications chimiques dont des réactions de méthylation. Le terme d’environnement, ici, est un terme général. Il englobe, notamment, notre environnement physique, notre alimentation, notre niveau de stress, tabac…

Exposition à des perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont partout dans notre environnement. Ils peuvent appartenir à différentes familles comme celles citées ci-dessous.

  • Plastifiants (bisphénols, phtalates)
  • Conservateurs ou biocides (parabènes, triclosan)
  • Pesticides
  • Des molécules halogénées (dioxines, polychlorobiphényles ou PCB, retardeurs de flammes bromés, des substances polyfluorées ou PFAS)
  • Des métaux (cadmium, arsenic, mercure, plomb)

Source : Le Parisien, 08 juin 2017,

« L’UFC-Que choisir recense 1000 produits cosmétiques indésirables »

Ils peuvent agir en modifiant la sécrétion d’une hormone, en empêchant celle-ci d’agir normalement  mais peuvent aussi perturber le fonctionnement des récepteurs cellulaires.

Leur action peut concerner de multiples glandes endocrines dont l’hypothalamus, l’hypophyse, la thyroïde, le pancréas, les glandes surrénales, les ovaires, le tissus adipeux et le placenta. Rappelons que le placenta, est aussi une glande endocrine (temporaire) dont les hormones vont contribuer au bon déroulement de la grossesse et au développement du fœtus.

Au regard des organes mentionnés ci-dessus, beaucoup d’entre eux peuvent être concernés par les perturbateurs endocriniens et par le syndrome des ovaires polykystiques.

Microbiote intestinal et dysbiose

Un microbiote diversifié est primordial pour une bonne santé. Un déséquilibre de la flore microbienne, ou dysbiose, a été mis en évidence chez des femmes atteintes de SOPK.

Le microbiote comporte une population de bactéries particulières, constituant l’oestrobolome, qui interviennent dans le métabolisme des œstrogènes.

Ces hormones sont, normalement, en partie éliminées du corps et, en partie recyclées par l’oestrobolome. En cas de dysbiose avec une prolifération de ces bactéries, le taux libéré dans la circulation sanguine augmente.

Ce phénomène peut notamment conduire à une hyperoestrogénie et peut favoriser l’apparition de l’endométriose, du SOPK, des cancers hormonaux dépendants de la femme (cancers du sein et gynécologiques).

Si leur nombre chute, par contre, le taux d’œstrogènes peut alors devenir trop bas et engendrer des effets gênants notamment à la ménopause.

Autre intérêt d’un microbiote sain, c’est sa capacité à synthétiser des molécules d’intérêt comme les acides gras à chaîne courte (AGCC) qui ont des propriétés anti-inflammatoires. L’un de ces acides, le butyrate, est aussi très important car il intervient aussi dans le métabolisme du glucose et du cholestérol, métabolismes impactés lors du SOPK.

Les accompagnements du SOPK

Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif et l‘accompagnement n’est qu’à visée symptomatique. Il peut faire appel à divers professionnels  (liste non exhaustive ci-dessous).

L’accompagnement médical et paramédical

Les professionnels peuvent relever de la médecine générale ou de spécialités : médecins généralistes, sage-femmes, gynécologues, endocrinologues, dermatologues, chirurgiens, psychiatres mais aussi de spécialistes de la fertilité et de la procréation médicale assistée (PMA) et en imagerie médicale.

Nous trouvons également des professions paramédicales comme les diététiciennes, des masseurs kinésithérapeutes, des ostéopathes.

D’autres métiers sont aussi très utiles pour un suivi plus global de ces femmes. Ils ne s’agit pas de métiers médicaux ou paramédicaux mais sont complémentaires dans l’accompagnement du SOPK. Nous trouvons ainsi : acupuncteurs, psychologues, naturopathes, sophrologues, réflexologues, coachs sportif, professeurs de yoga…

L’apport de la naturopathie 

Différentes thématiques peuvent être abordées avec la naturopathie comme :

  • L’amélioration des équilibres hormonaux
  • Les soins cutanés
  • L’action sur les troubles métaboliques (glycémie, résistance à l’insuline, troubles lipidiques)
  • L’amélioration des troubles de l’humeur, de l’anxiété et des états dépressifs (légers ou modérés)
  • La gestion du poids et du stress
  • Le rééquilibrage du microbiote intestinal
  • Le soutien de la fertilité
  • La réduction des expositions aux polluants chimiques et perturbateurs endocriniens…

Les séances permettent de comprendre le SOPK avec ses différents effets sur le corps, de découvrir les outils naturopathiques possibles et d’apprendre à les utiliser.

Si l’alimentation est le pilier de base en naturopathie, il est souvent nécessaire de faire appel à des supplémentations notamment par les plantes et/ ou par des compléments alimentaires. N’oublions pas cependant, que certains peuvent présenter des contre-indications.

Quelques Plantes d’intérêt lors d’un SOPK

  • Pour les soins des peaux acnéiques : hydrolats BIO et sans conservateur (Hydrolat de Tea Tree, de lavande officinale, de romarin…), huile végétale de nigelle
  • Pour diminuer le flux des règles lorsque celles-ci sont très abondantes : la bourse à Pasteur (parties aériennes, Capsella bursa-pastoris), l’alchémille (feuilles, Alchemilla vulgaris)
  • Pour la fatigue : l’ortie (feuilles, Urtica dioica).
  • Pour aider à l’équilibre hormonal : le gattilier (fleurs et fruits, Vitex agnus castus) qui favorise la synthèse de la progestérone et qui a une rôle anti prolactine ; l’ortie racine et le palmier nain de Floride (fruits, Serenoa repens) deux plantes anti androgènes…
  • Pour aider au maintien de la glycémie et des taux de lipides normaux : berbérine (racines, Berberis vulgaris), fenugrec (graines, Trigonella foenum-graecum), gymnéma (feuilles, Gymnema sylvestris, diminution de la glycémie par réduction des pulsions sucées), garcinia combogia (fruits, Garcinia gummi-gutta, diminutions des sensations de faim et des pulsions sucrées), mûrier noir en gemmothérapie (bourgeons, Morus nigra)…

Des compléments intéressants

Les plantes peuvent être également associées à des nutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments) et des compléments alimentaires dont :

  • Le chrome : un oligoélément essentiel pour un bon métabolisme des glucides et des lipides. Il agit aussi en augmentant la sensibilité à l’insuline d’où son intérêt lors d’une insulinorésistance.
  • LE PEA ou palmitoyléthanolamide qui agit comme anti-douleur
  • Les inositols dont deux d’entre eux ont un grand intérêt pour le SOPK. Il s’agit du myo-inositol (MI) et du D-chiro-inositol (DCI). Ils interviennent dans la sécrétion et la sensibilité à l’insuline mais aussi sur le fonctionnement des ovaires. Lors du SOPK avec insulino-résistance, le rapport MI/DCI est plus bas que la normale. Mais des études ont montré qu’une supplémentation de ce mélange d’inositols avait, alors, un effet positif sur ce taux, sur la fonction ovarienne, la fertilité, mais aussi sur l’hyperandrogénie.

 

 

Conclusions

L’extrême complexité et les multiples interactions entre les hormones complique la recherche de traitements, d’autant plus que la cause première n’est pas encore identifiée.

L’INSERM et le CHU de Lille ont lancé une étude clinique (SOPKGANI) pour tester une substance en vue de normaliser la sécrétion de la GnRH. Celle-ci se terminera fin 2024 et la publication des résultats est attendue pour 2025.

Actuellement l’accompagnement repose sur les symptômes mais cela permet d’améliorer notablement la qualité de vie. Malheureusement, le parcours pour le diagnostic et la prise en charge souffre de lenteur. Là aussi, il y a errance de ces femmes , tout comme pour celles qui souffrent d’endométriose.

Il est très important de développer des centres et associations qui peuvent écouter et orienter ces femmes vers des équipes pluridisciplinaires comme c’est le cas pour l’endométriose.

N’oublions pas, aussi, que l’endométriose et le syndrome des ovaires polykystiques impactent la fertilité et donc la natalité.

Pour découvrir mes différents accompagnements, cliquer ICI

Les associations concernant le SOPK : Asso’SOPK et SOPK Europe

 

 

 

Pour en savoir plus

Certains articles cités sont en anglais mais de nombreux outils de traduction existent, n’hésitez pas à les utiliser.

National and regional trends in the prevalence of polycystic ovary syndrome since 1990 within Europe: the modeled estimates from the Global Burden of Disease Study 2016, 2021.

Revised 2003 consensus on diagnostic criteria and long-term health risks related to polycystic ovary syndrome, 2004.

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Un trouble fréquent, première cause d’infertilité féminine, article WEB de l’INSERM, 2024.

Transmission du SOPK de mère en fille : l’épigénétique en cause, article Web de l’INSERM, 2021.

A review of the hormones involved in the endocrine dysfunctions of polycystic ovary syndrome and their interactions, 2022.

Understanding the role of LH: myths and facts, 2007.

Causes of Polycystic Ovarian Syndrome, 2023.

The role of the thyroid in polycystic ovary syndrome, 2023.

« Estrobolome » : quand le microbiome influence les hormones, article Web d’Alternatives Santé, 2021.

Environmental determinants of polycystic ovary syndrome, 2016.

Per- and Polyfluoroalkyl Substances (PFASs) and Their Potential Effects on Female Reproductive Diseases, 2024.

Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques (traitement allopathique), article Web de l’Assurance Maladie, 2024.

Efficacy of a Proprietary Fenugreek Seed Extract (Trigonella foenum-graecum, Furocyst®) in Women with Polycystic Ovary Syndrome (PCOS): a Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Study,  2022.

Polycystic ovaries and herbal remedies: A systematic review, 2023.

Therapeutic Effects and Mechanisms of Herbal Medicines for Treating Polycystic Ovary Syndrome: A Review, 2020.

Therapeutic Effects and Mechanisms of Herbal Medicines for Treating Polycystic Ovary Syndrome: A Review, 2024.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce syndrome, évolutif au cours de la vie, peut conduire à des complications cardio-vasculaires, au diabète de type 2 mais il peut aussi augmenter le risque de cancer de l’endomètre. D’où l’importance d’accompagner et de suivre les femmes concernées le plus tôt possible et pendant toute leur vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon l’OMS, on estime qu’1 femme sur 7 dans le monde est atteinte par le SOPK mais que 70% d’entre elles ne sont pas encore diagnostiquées. L’association SOPK Europe avance, quant à elle, le chiffre de 2.5 millions de femmes concernées en France. Mais la prévalence du SOPK montre une disparité au sein de l’Union Européenne, comme le montre le document ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Disparité géographique du SOPK en Europe , prévalences en 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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