Les 18 et 19 septembre 2025 derniers, j’ai eu la chance d’assister au Congrès de l’Institut de Formation à la Fertilité (Nancy), une journée riche d’échanges entre médecins, chercheurs et thérapeutes autour de la santé hormonale féminine.

De nombreux sujets ont été abordés : l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la fertilité naturelle, la prise en charge globale du stress et du microbiote… autant de thèmes passionnants qui concernent directement notre bien-être quotidien.

Cet article reprend mes notes personnelles et mes impressions issues des conférences. Il ne s’agit pas d’un compte rendu exhaustif ni d’un avis médical, mais d’un partage d’informations pour mieux comprendre les avancées récentes, les approches intégratives et les pistes naturelles pour accompagner ces troubles féminins complexes.

Journée du 18 septembre sur le SOPK

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) touche aujourd’hui près d’une femme sur cinq.

Il ne s’agit pas d’une seule maladie, mais d’un ensemble de déséquilibres hormonaux et métaboliques qui peuvent impacter la fertilité, le poids, la peau, les cycles menstruels et la santé mentale.

Les critères de diagnostic 

Les critères de Rotterdam servent encore de base au diagnostic :

  • Troubles de l’ovulation (cycles longs, irréguliers ou absence d’ovulation)
  • Excès d’androgènes (acné, hirsutisme, alopécie)
  • Aspect multi folliculaire à l’échographie

Deux critères sur trois suffisent pour confirmer le diagnostic. Mais derrière ces définitions se cachent des réalités très variées, d’où la nécessité d’un accompagnement individualisé.

Les causes profondes du SOPK 

Le SOPK est multifactoriel : il résulte d’un déséquilibre entre les hormones sexuelles, l’insuline et le métabolisme énergétique.

Un excès d’androgènes empêche les ovules de mûrir correctement, entraînant des cycles irréguliers ou anovulatoires.

L’insulinorésistance, présente dans plus de 70 % des cas, aggrave le déséquilibre hormonal en stimulant la production d’androgènes.

Des facteurs aggravants :

  • Stress chronique et excès de cortisol
  • Inflammation de bas grade
  • Carences en zinc, magnésium ou vitamine D
  • Exposition à des perturbateurs endocriniens
  • Déséquilibre du microbiote intestinal

Le SOPK est donc à comprendre comme un déséquilibre systémique qui relie ovaires, foie, intestin, cerveau et glandes surrénales.

Les visages du SOPK

Selon les spécialistes, il existe plusieurs profils de SOPK, que l’on peut résumer ainsi :

  • Métabolique : surpoids, insulinorésistance, troubles du cholestérol
  • Neuroendocrinien : femmes minces, cycles très longs, LH élevée
  • Inflammatoire : troubles digestifs, fatigue chronique, hypersensibilité
  • Mixte : combinaison des précédents

Cette diversité explique pourquoi il n’existe pas de traitement universel. Chaque femme présente un équilibre hormonal et émotionnel unique.

Les conséquences possibles du SOPK

Les répercussions dépassent largement la sphère reproductive :

  • Résistance à l’insuline
  • Risque de diabète de type 2
  • Dyslipidémie et risque cardiovasculaire accru
  • Troubles du sommeil (apnées, fatigue chronique)
  • Dépression, anxiété, hyperphagie émotionnelle
  • Troubles de la fertilité, mais une grossesse reste possible même avec des cycles irréguliers

Comment équilibrer naturellement le SOPK ?

Alimentation et index glycémique

L’alimentation est le premier levier pour réduire l’insulinorésistance et réguler les hormones.

  • Privilégier les aliments à index glycémique bas : céréales complètes, légumineuses, légumes racines.
  • Apporter des protéines à chaque repas (animales ou végétales).
  • Consommer des bons gras (avocat, huile d’olive, poissons gras, oléagineux).
  • Éviter les sucres raffinés et farines blanches.
  • Soutenir le foie et le microbiote : fibres, crucifères, probiotiques et aliments fermentés

Bouger avec plaisir

Pour améliorer la sensibilité à l’insuline,  :

  • 120 min d’activité intense / semaine (HIIT) – amélioration sensibilité à l’insuline
  • 150 min d’activité modérée (marche rapide, natation, vélo) – perte de poids
  • possibilité de fractionner ces temps sur la semaine
  • renforcement musculaire, 2 fois / semaine – réduction du risque cardio-vasculaire
  • exercices avec des élastiques ou des haltères – rééquilibrage des androgènes

Les exercices de résistance (haltères, élastiques) améliorent la composition corporelle et favorisent la régulation hormonale.

L’important est de trouver une activité qui procure du plaisir : la régularité compte plus que l’intensité. Surtout ne pas rester sédentaire.

Micronutrition et soutien naturel

Certains compléments peuvent être utiles selon le profil de la femme :

  • Inositols : améliorent la qualité ovocytaire et la sensibilité à l’insuline.
  • Vitamine D, zinc, magnésium : soutiennent la régulation hormonale.
  • Oméga-3 : diminuent l’inflammation.
  • Plantes adaptogènes (ashwagandha, rhodiola) : réduisent le stress et équilibrent le cortisol.
  • etc…

Toujours sous conseil professionnel pour adapter le dosage et éviter des interactions néfastes avec vos pathologies et vos traitements en cours

Gérer le stress et l’émotionnel

Le stress chronique entretient directement le déséquilibre hormonal via le cortisol et les surrénales. Un accompagnement global associe souvent :

  • Cohérence cardiaque, méditation, yoga
  • Thérapies cognitives et comportementales
  • Sophrologie ou accompagnement psychocorporel

Prendre soin de sa santé mentale est une clé majeure de la régulation hormonale.

En conclusion : un équilibre à reconstruire

Le SOPK est une invitation à rétablir l’harmonie entre le corps, le mental et les cycles naturels.

Il ne s’agit pas de « guérir » mais de retrouver un fonctionnement équilibré à travers des gestes simples : mieux manger, mieux bouger, mieux respirer, mieux se comprendre.

Une prise en charge personnalisée permet d’améliorer durablement la fertilité, l’énergie et la qualité de vie.

Journée du 19 septembre – Endométriose

Qu’est-ce que l’endométriose ? 

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique et hormonodépendante qui touche entre 10 et 20 % des femmes.

Elle se caractérise par la présence de tissu ressemblant à la muqueuse utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, provoquant des douleurs, des troubles digestifs… et parfois une infertilité.

Mais ce n’est pas une seule maladie : il existe plusieurs formes : superficielles, profondes, kystiques ou extra pelviennes … et aucune femme ne vit la même endométriose.

Une pathologie encore trop souvent méconnue

Longtemps considérée comme une “douleur de règles”, l’endométriose est aujourd’hui reconnue comme une maladie systémique, neuro-immuno-endocrinienne.

Elle ne se limite pas à la sphère gynécologique, mais implique le système nerveux, le système immunitaire et le métabolisme.

Les points clés :

  • 1 femme sur 10 est concernée
  • 1/3 souffre d’infertilité
  • Le délai moyen de diagnostic est encore de 7 à 10 ans
  • Il n’existe aucune corrélation entre l’intensité des douleurs et la gravité des lésions.

Diagnostic : les avancées récentes 

Les nouvelles recommandations 2025 de la Haute Autorité de Santé (HAS) placent enfin le diagnostic clinique au cœur de la démarche :

“Écouter, observer, interroger avant d’imager.”

L’imagerie (IRM, échographie) n’est désormais indiquée qu’en cas de suspicion de formes profondes.

De plus, un outil prometteur, l’Endotest® (société Ziwig), basé sur une analyse salivaire d’ARN messagers, affiche une sensibilité de 97 % , une véritable révolution en cours d’évaluation clinique.

Autre nouveauté : la phytothérapie est désormais intégrée dans les recommandations HAS pour accompagner les traitements hormonaux conventionnels. (Publication des nouvelles recommandations à venir)

Les mécanismes de l’endométriose

L’endométriose est une maladie œstrogéno-dépendante et œstrogéno-productrice.

Les cellules endométriosiques fabriquent elles-mêmes des œstrogènes, créant un cercle inflammatoire entretenu par une résistance à la progestérone.

Principaux mécanismes impliqués :

  • Inflammation chronique : activation continue du système immunitaire (macrophages, mastocytes).
  • Stress oxydatif : excès de radicaux libres altérant la qualité ovocytaire.
  • Dysbiose intestinale et buccale : perturbation du microbiote influençant l’immunité et la concentration d’œstrogènes circulants
  • Hyperalgie en lien notamment avec la sérotonine
  • Sensibilisation nerveuse = système de la douleur déréglé → nerfs et cerveau trop réactifs → douleurs amplifiées et persistantes.
  • Stress et déséquilibre de l’axe HHS (hypothalamus–hypophyse–glandes surrénales) : baisse du cortisol, hyperréactivité émotionnelle.

C’est pourquoi l’endométriose est aujourd’hui comprise comme une maladie chronique multifactorielle demandant une prise en charge pluridisciplinaire.

Symptômes : bien plus que des douleurs de règles

Les signes varient d’une femme à l’autre, mais on retrouve souvent :

  • Douleurs pelviennes, lombaires, ou abdominales
  • Règles abondantes et invalidantes
  • Douleurs lors des rapports (dyspareunie)
  • Troubles digestifs ou urinaires
  • Fatigue chronique, troubles du sommeil
  • Difficulté à concevoir un enfant
  • Troubles de l’humeur (anxiété, dépression)

Prise en charge : vers une approche intégrative

Traitements médicaux 

Les traitements hormonaux (contraceptifs œstroprogestatifs, progestatifs comme le dienogest, agonistes/antagonistes de la GnRH) visent à mettre les ovaires au repos et réduire l’inflammation.

Cependant, environ 30 % des femmes présentent une résistance à la progestérone, nécessitant un accompagnement complémentaire.

Les antidouleurs (AINS, paracétamol, acupan) peuvent aider, à condition d’être pris dès l’apparition de la douleur. En ce qui concerne les morphiniques, ils sont à éviter car ils entretiennent la sensibilisation nerveuse.

Les techniques comme le TENS (électrostimulation transcutanée), la kinésithérapie pelvienne ou l’ostéopathie sont recommandées pour réduire les douleurs et améliorer la mobilité tissulaire.

Phytothérapie et médecines naturelles 

Les nouvelles recommandations HAS reconnaissent la phytothérapie et la gemmothérapie comme compléments aux traitements conventionnels.

Quelques exemples de plantes, parmi les plus étudiées :

  • Gattilier, framboisier, achillée millefeuillle : équilibre hormonal
  • Curcuma, gingembre, cassis, aulne glutineux… : anti-inflammatoires naturels
  • HE estragon, achillée millefeuille :  antispasmodiques
  • Romarin : soutien hépatique 
  • etc…

La micronutrition (magnésium, zinc, oméga-3, vitamine D) renforce les mécanismes anti-inflammatoires et régule la sensibilité hormonale.

Nutrition et microbiote : un levier essentiel

Le microbiote intestinal influence directement le taux d’œstrogènes circulant dans le sang et le niveau d’inflammation.

Une alimentation adaptée permet de réduire la douleur et d’améliorer la fertilité.

  • Réduire les graisses animales et les produits ultra transformés
  • Favoriser les fibres, oméga-3, fruits et légumes colorés
  • Ajouter des amidon résistants (féculents refroidis, légumineuses)
  • Consommer des probiotiques naturels : choucroute, kéfir, kimchi, yaourts et autres aliments fermentés…
  • Boire suffisamment et limiter la caféine et l’alcool

Une alimentation anti-inflammatoire agit sur les douleurs, l’humeur et la qualité de vie.

Gestion du stress et du système nerveux

Le stress joue un rôle clé dans la chronicisation de la douleur.

Agir sur le système nerveux autonome aide à réduire les poussées douloureuses.

Outils efficaces :

  • Cohérence cardiaque et respiration profonde
  • Méditation, yoga, sophrologie
  • Stimulation du nerf vague (auriculothérapie, TENS, massage cervical)
  • Psychothérapie, EMDR, hypnose pour gérer le trauma ou la douleur persistante

 

En conclusion : apaisement voire rémission

Certaines femmes trouvent un réel apaisement en intégrant ces pratiques dans leur routine quotidienne.

Bertille Flory, patiente référente, est intervenue en toute fin du congrès et nous a montré l’intérêt des approches médicales mais aussi non conventionnelles avec des résultats spectaculaires dans son cas.

Mais elle a bien insisté sur le mot REMISSION et NON GUERISON. L’endométriose peut, en effet, « reflambler » sous l’effet de différents facteurs comme, par exemple, le stress.

 

 Mes accompagnements de l’endométriose et du SOPK, ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce syndrome, évolutif au cours de la vie, peut conduire à des complications cardio-vasculaires, au diabète de type 2 mais il peut aussi augmenter le risque de cancer de l’endomètre. D’où l’importance d’accompagner et de suivre les femmes concernées le plus tôt possible et pendant toute leur vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon l’OMS, on estime qu’1 femme sur 7 dans le monde est atteinte par le SOPK mais que 70% d’entre elles ne sont pas encore diagnostiquées. L’association SOPK Europe avance, quant à elle, le chiffre de 2.5 millions de femmes concernées en France. Mais la prévalence du SOPK montre une disparité au sein de l’Union Européenne, comme le montre le document ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Disparité géographique du SOPK en Europe , prévalences en 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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